Sardegna 2019, una nuova avventura - Chapitre 8 - A la recherche d'un trésor
Sardegna 2019, Chapitre 8 : A la recherche d'un trésor
Mercredi 29 mai 2019
Les photos non signées Pascal J - Yanike Kayak sont de Jean Drouglazet.
Camping de Calacavallo.
Le soleil se lève sur l'île de Molara.
Jean profite de sa balade matinale pour faire de beaux clichés.
8h30, nous rentrons dans le supermarché du camping.
En cette saison, il est peu achalandé.
Aujourd'hui, pas de sortie en kayak, la météo annonce un vent fort.
Nous décidons de randonner à pied, sur l'isthme à l'Est du camping.
Nous partons de la Cala Purgatorio, la plage proche du camping, aussi appelée la Pipara.
Sur la droite, vers l'Est, nous trouvons un sentier qui longe la côte.
Les couleurs sont superbes : la mer cristalline et émeraude, les roches aux teintes jaune, ocre, grise ou orange ...
Leur forme donne parfois libre cours à notre imagination
Le sentier n'est pas balisé. Il n'est pas toujours évident de trouver la trace.
Nous devons nous frayer un chemin dans la végétation.
Dans cette partie nord de l'isthme, le paysage est constitué de roche et de végétation, il y a peu d'habitations.
Nous arrivons dans une petite crique ou pédalo, dériveur et kayak ont été remisés, comme laissés à l'abandon.
Face à nous, les îles de Molara ...
... et de Tavolara ...
Un tapis de posidonies recouvre le sol en bord de mer
Nous faisons une pause ....
... puis nous poursuivons notre chemin sur un parcours un peu sportif !
Nous apercevons des pontons, le rivage est ici privatisé, de magnifiques propriétés se cachent derrière les arbres, protégées par des caméras et/ou des gardiens.
A certains endroits, nous n'avons pas d'autre solution que de passer par l'eau pour avancer.
Nous sommes à Capo Coda Cavallo, dans la municipalité de San Teodoro.
Nous arrivons à la Cala Suaraccia.
Cette plage est constituée d'un fond de sable très fin et clair, avec des nuances tendant au gris.
La crique est immergée dans une végétation dense, qui offre des zones ombragées pour les chaudes journées d'été, et contraste avec la blancheur du sable et le bleu turquoise des eaux cristallines.
Un panneau nous rappelle que nous sommes dans une zone protégée, et détaille les interdits en fonction du lieu.
Paul, adepte du géocahing, nous informe qu'un trésor est caché vers la pointe de Coda Cavallo.
Nous rejoignons la route, puis nous prenons un sentier ( Baia Salinedda ) pour atteindre le sud de l'isthme.
Nous arrivons sur la plage de Salinedda, qui est quasi déserte.
Ici aussi, les posidonies se sont accumulées pendant l'hiver.
Derrière la plage, une lagune ...
Nous cherchons un endroit tranquille et abrité du vent pour se baigner et manger.
Nous le trouverons à l'extrémité de la plage.
Après le pique-nique, nous repartons à la recherche du trésor promis par Paul.
Nous retraversons la plage de Salinedda.
Le vent a encore forci, certains d'entre nous se verraient bien sur ce spot avec nos planches à voile !
Nous prenons la direction de l'Est, et contournons l'isthme par le Sud, en suivant la côte.
Nous découvrons par endroit de belles criques ...
Il semble que de la lave a coulé entre les roches, il y a de cela bien longtemps.
Des villas, dont beaucoup sont à louer, sont perchées sur la colline.
Paul, en consultant son smartphone, nous fait part régulièrement de notre progression par rapport au trésor.
La distance à vol d'oiseau peut sembler proche, mais la parcourir dans cet univers minéral demande du temps et de l'énergie.
Heureusement le paysage est de toute beauté !
Nous approchons de l'extrémité de l'isthme, avec une belle perspective sur Molara et Tavolara.
Le suspense grandit, la tension monte, nous sommes très proche du trésor.
Un tas de cailloux sur une roche attire notre attention.
C'est gagné, une boîte type tuperware va nous livrer ses mystères.
Paul ouvre la boîte : à l'intérieur, un document expliquant les principes du géocaching, des crayons, un porte-clef, et un carnet sur lequel chaque "découvreur" ou "géocacheur" met une annotation.
Cette géocache de Coda Cavallo est décrite de la façon suivante sur internet :
"Belle promenade le long de la plage (à gauche de la route d’accès), par des chemins étroits et un peu d’escalade facile pour les 40 derniers mètres.
Le moyen le plus simple est d’aller presque au bout de la plage puis de tourner à droite dans un chemin. Selon la saison, des plantes épineuses peuvent obstruer le chemin. Pantalon long recommandé.
Cette cache a été placée à un endroit offrant une vue magnifique près d’une belle plage. C'est un conteneur de type Tupperware d'environ 20x20x8 cm.
Vous pouvez conduire à un parking près de la plage:
Désactiver la SS 125 à 40 ° 49,970 N et 009 ° 39,960E, rester sur la route principale jusqu'à 40 ° 50,400 N et 009 ° 42,705E. Tourner à gauche sur la route de gravier menant au parking à 40 ° 50.350N et 009 ° 43.280E. D'avril à septembre, de 08h00 à 20h00, vous devez payer 1,50 € de l'heure pour une voiture ou 1 € pour une moto. La plage est peut-être un peu encombrée en été mais elle est toujours agréable le soir.
Si vous le souhaitez, prenez une photo de la côte et postez-la.
Bonne chance!"
La trace que laisse Paul sur le carnet se retrouve sur le site www.geocaching.com :
Jean ajoute une note en breton, et signe "Centre Nautique de Plouhinec, Breizh"
Quel futur "geocacheur" sera en capacité de lire ce que Jean a écrit ?
Cette cache a été déposée le 2 juin 2007, et a, à ce jour (08/07/19), reçu 627 visites.
Nous remettons tout en place, afin que cette cache continue à livrer ses mystères.
Nous rejoignons la plage de Punta Est, où nous faisons une pause.
Nous revenons au camping par la route, sans nous lasser d'admirer ces panoramas somptueux.
Nous avons parcouru une douzaine de kilomètres.
Voilà donc cette journée inattendue qui se termine.
Paul nous a fait découvrir le géocaching, que nous avons expérimenté en augmentant la difficulté sur le parcours.
Cela nous a permis d'avoir un point de vue différent sur ces lieux, qui, vus de la mer ou de la terre, sont de toute beauté.
Cette journée sera aussi marquée par ma réussite à l'examen de coupe de citron vert (voir articles précédents)
A suivre ...