Sardegna 2019, una nuova avventura - Chapitre 2 : à la découverte des merveilles du Golfe d'Orosei (2)
Sardegna 2019, Chapitre 2 : à la découverte des merveilles du Golfe d'Orosei (2)
Mercredi 22 mai 2019
Les photos non signées Pascal J - Yanike Kayak sont de Jean Drouglazet.
Premier réveil en bivouac, le soleil face à nous, une merveille !
Chacun a trouvé sa solution pour dormir : sursac, tarp, bivy ... ou grotte !
Les rayons du soleil illuminent le paysage, qui prend des teintes différentes de la veille.
Jean l'intrépide, tel un chamois, choisit des points de vue originaux pour ses photos.
Le résultat est plutôt réussi !
8h45, après avoir pris un bon petit-déjeuner et ramassé notre matériel, nous embarquons, cap vers le sud.
Soleil, pas de vent, un temps idéal pour naviguer dans cette zone.
Lors de cette journée nous allons parcourir 15,6 milles (6,7 milles jusqu'au repas et 8,9 ensuite).
Nous continuons en mode contemplatif, explorant les moindres trous que les falaises nous proposent.
Nous arrivons devant la grotta del Fico.
Le nom vient de l’italien ( et non pas du sarde) car la grotte a été découverte par des pêcheurs venus du “continent” et qui ont vu un grand figuier à l'entrée de la grotte, ce figuier a quasiment disparu par la force des vagues tout comme les phoques qui étaient autour.
C'est une très belle grotte dans laquelle une impressionnante collection de concrétions de tous types peut y être admirée, de dimensions, formes et couleurs variées, omniprésentes.
Des plans d'eau, des circulations ruisselantes actives agrémentent la visite.
Nous aurions peut-être pu nous y arrêter pour visiter, mais l'accès en kayak n'était pas si aisé.
Des plateaux rocheux font penser à des monstres marins ...
Ces falaises restent impressionnantes
Le kayak permet d'approcher au plus près des cavités ...
... et l'intérieur des grottes offre des couleurs variées et des parois très diverses
Le bleu, le vert, l'ocre, le blanc ... nous naviguons dans une toile colorée qui séduit notre regard et notre imagination
Nous arrivons à Cala Mariolu, qui doit son nom au phoque moine qui, dit-on, « volait » les poissons des filets des pêcheurs provenant de Ponza : on l’appelait donc le mariolo (voleur).
Son panorama enchante avec sa palette nuancée de bleu, vert émeraude et bleu clair, et avec ses petits galets qui s’affichent tels des flocons de neige.
La falaise qui l’entoure atteint les 500 mètres de haut et tombe à pic dans l’eau, aussi bien au nord qu’au sud.
À proximité, de nombreuses grottes, dont une à l’intérieur de la crique : elle commence par une petite plage qui s’engouffre sur dix mètres de profondeur, résultat de l’incessant travail de la mer au fil des siècles.
Nous continuons notre exploration dans ce paysage enchanteur ...
Parfois, la palette de couleurs est absolument incroyable, on reste sans voix devant une telle beauté !
Nous avons de la chance, la météo clémente nous offre une eau turquoise, qui met en valeur les couleurs de la roche.
Nous voici devant la Cala Goloritzè, qui est devenue monument national ‘protégé’ depuis 1995, grâce à ses eaux bleu turquoise peu profondes et aux roches de marbre qui l'entourent.
Cette crique est composée de cailloux blancs, surmontée d'une paroi calcaire, haute de plus de 500 mètres, et un arc naturel descendant dans la mer.
L'aiguille de Monte Caroddi, en forme de pyramide domine du haut de ses 143 mètres ce lieu incontournable.
La mer et la montagne se rencontrent ici dans une parfaite harmonie.
Un peu plus tard, nous découvrons une immense grotte.
Une ouverture dans la roche permet d'éclairer l'intérieur.
Jean y laissera un souvenir, en exécutant un greenland roll, sous les applaudissements du groupe.
Vers 11h30, le vent de sud-est commence à souffler.
Vers midi, nous rentrons dans un fjord, bien caché entre les falaises : Portu Pedrosu.
Cet endroit est très protégé et nous fait débarquer sur une petite plage de galets et de pierres.
L'endroit est désert, un vrai petit paradis !
Certains en profitent pour prendre un bain.
En haut de la plage, dans le maquis, une table et des bancs ont été installés.
Nous pique-niquons, puis avec Annick, Jean et Paul, nous grimpons sur les hauteurs pour avoir une vue d'ensemble.
Les rares sentiers sont de pierres et l'accès à cet endroit idéal pour le bivouac n'est pas si aisé par la terre.
Vers 14h45, nous sortons du fjord ...
... et poursuivons notre route vers le sud.
Nous naviguons jusqu'à Pedra Longa.
C'est une sorte de pyramide calcaire de 130 mètres de hauteur au dessus de la mer. Son nom, Perda longa, signifie ' pierre haute '.
La plage rocheuse à proximité dispose d'un parking, d'un bar et d'un point de restauration.
C'est ici que nous décidons de faire demi-tour.
Nous allons revenir vers Cala Gonone par la mer, car les accès à la côte par la route dans cette région ne sont pas très aisés, donc pas évident d'organiser une navette avec le fourgon et la remorque.
Nous préférons aussi continuer à profiter de ces magnifiques paysages sous un autre angle.
Nous naviguons donc vers le Nord, poussés par un vent de sud de force 4-5.
Vers 18h00, nous débarquons dans le fjord de Portu Pedrosu.
Nous pique-niquons.
Le repas commence par le traditionnel ti-punch.
Le site est prévu pour le bivouac, plusieurs emplacements sont délimités.
Chacun met en place son environnement pour dormir.
Avec Jean et Paul, je choisis le hamac.
Annick opte pour le sursac, François pour le tarp et JJ pour le bivy.
Nous voici donc arrivé au terme de cette superbe journée.
Nous avons des images plein la tête et la météo nous a permis de découvrir cette côte dans ses moindres recoins.
Il ne me faudra pas beaucoup de temps pour tomber dans les bras de Morphée.
Demain, nous repartons vers le nord pour d'autres aventures ...
A suivre ...