Sardegna 2019, una nuova avventura : épilogue

Publié le par yanike-kayak

Sardegna 2019, una nuova avventura : épilogue

Sardegna 2019, Epilogue

Vendredi 7 juin 2019

Les photos non signées Pascal J - Yanike Kayak sont de Jean Drouglazet.

Nous voici donc arrivés au terme de cette belle aventure.
Il est temps d'en faire un rapide bilan.

La Sardaigne est une superbe destination kayak : paysages somptueux et variés, mer émeraude, turquoise, de toute beauté.

Voyage :
Il s'est déroulé sans problème.
La formule fourgon + remorque nous a permis de voyager ensemble et de faire une rotation pour la conduite.
A l'aller, la halte au camping de la Tisarne, sur la commune de Campsas, entre Montauban et Toulouse, était un bon plan, pas cher.
Cette pause permet d'arriver à destination sans être trop fatigué par le voyage.
Les cabines réservées sur le ferry étaient aussi indispensables pour se reposer (à l'aller et au retour).
A retenir : lors de la réservation, bien donner les dimensions du fourgon et de la remorque, sous peine d'être refoulé.
Le GPS nous a bien aidé pour nous repérer.

Camping la Tisarne

Camping la Tisarne

Embarquement sur le ferry à Toulon

Embarquement sur le ferry à Toulon

Navigation :
L'objectif était de découvrir les côtes sardes en kayak.
Nous avions défini trois zones de navigation : golfe d'Orosei, secteur Tavolara-Molara et archipel de la Maddalena.
Nous avons réussi à naviguer dans ces trois zones, en nous adaptant à la météo.
Dès l'arrivée en Sardaigne, nous avons changé nos plans car l'archipel de la Maddalena était trop venté.
Los de la préparation, nous avions repéré des points de chute en camping, cela nous a fait gagner du temps.
Pouvoir parquer le fourgon et la remorque en toute sécurité pendant la semaine de bivouacs a aussi été apprécié (camping Cala Gonone)
Nous avons eu de belles journées de soleil, mais aussi des épisodes prolongés de pluie et du vent, surtout dans l'archipel de la Maddalena.
A chaque fois, nous nous sommes adaptés et nous ne nous sommes pas ennuyé un instant.
Le logiciel de navigation Navionics et les cartes touristiques de la Sardaigne (Editions Abies) ont été largement suffisantes.
L'époque choisie (fin mai - début juin) nous a permis d'accéder à des sites sans problème, ce qui n'aurait sans doute pas été le cas en juillet-août.

Distances :
Dans le golfe d'Orosei, nous avons navigué sur 76,2 milles nautiques.
La distance parcourue dans le secteur Tavolara/Molara a été de 51 milles nautiques.
Dans l'archipel de la Maddalena, nous avons parcouru 50,3 milles nautiques.
Nous avons aussi fait des randos pédestres :
Environ 7 km à Cala Gonone lors de la balade vers les grottes de Biddiriscottai
Environ 12 km sur la presqu'île de Capo Coda Cavallo.
Je ne répertorie ici que les plus longues.

Bivouacs :
Essentiellement lors de la première semaine.
Certains dans le groupe auraient aimés en faire plus.
Nous avions été informés avant le départ que le bivouac était interdit en Sardaigne (mesure récente).
Si l'on se fait prendre, l'amende est de 200 euros et cela peut se terminer au pénal.
Nous avons eu une approche lors du débarquement à Cala Goloritze, lors de notre rencontre avec le garde zélé.
Cette information nous a sans doute freiné quand nous avons navigué dans des zones plus denses en habitat.
De plus, c'est plus facile de bivouaquer à 3 ou 4 qu'à 6 kayakistes, question de discrétion.
Ceci dit, la première semaine de bivouacs a été fantastique, les lieux choisis étaient sublimes et nous avons apprécié cette immersion dans ces paysages grandioses.
Ces bivouacs ont aussi permis de mettre en oeuvre différents modes de couchage (tente, sursac, hamac, tarp)

Départ pour le golfe d'Orosei en mode bivouac

Départ pour le golfe d'Orosei en mode bivouac

Golfe d'Orosei, grandiose !
Golfe d'Orosei, grandiose !
Golfe d'Orosei, grandiose !
Golfe d'Orosei, grandiose !

Golfe d'Orosei, grandiose !

Tavolara ... magique !
Tavolara ... magique !
Tavolara ... magique !

Tavolara ... magique !

Isola Piana : petit paradis

Isola Piana : petit paradis

Maddalena : paradisiaque !
Maddalena : paradisiaque !

Maddalena : paradisiaque !

Caprera
Caprera

Caprera

Budelli : la plage rose

Budelli : la plage rose

Razzoli : le phare

Razzoli : le phare

Rencontres :
Lors de ce séjour, nous avons fait de nombreuses rencontres.
Certaines auront une suite dans l'avenir.
Notre groupe s'est "internationnalisé" puisque, à un moment, il a été constitué de :
- 6 bretons
- un espagnol
- une japonaise
- 2 norvégiennes
tous kayakistes !
- et 2 canadiens

Au fil des jours, j'ai répertorié quelques rencontres (cette liste n'est pas exhaustive) :
- les gardes-côtes de Cala-Gonone qui nous ont permis de rapprocher le fourgon et la remorque de la plage pour gérer notre matériel
- les grimpeurs de la Cala del Fico, champions de l'escalade
- le garde zélé de la Cala Goloritze
- Manuela Iglesias, jeune femme qui voulait nous accompagner dans notre périple, à Cala Gonone
- les deux jeunes femmes allemandes, sur la plage de Cala Fuile e Mare, Annick les a aidées à plier leur abri Quechua.
- Martine, la nantaise, qui a épousé un sarde, à la Cala Osalla Di Dorgali.
- le couple d'allemands, à la Cala Osalla Di Dorgali, très intéressé par notre aventure.
- Angelo, de Rome, coach kayak, et son groupe de kayakistes, à Cala Gonone
- les grimpeurs dans les grottes de Biddiriscottai
- Yves et Johane, deux canadiens très sympathiques, et plein de bonne humeur communicative.
- le kayakiste italien de Toscane, près de la lagune de San Teodoro
- Fernando et Chisato, près de l'île de Proratora. Nous les avions déjà rencontrés dans les Asturies en 2015, puis à Liança et Paimpol (2018) lors de symposiums
- les carabinieri de la Cala Garibaldi, qui s'inquiétaient de notre bien-être.
- Line et Gunn, les deux jumelles norvégiennes, kayakistes émérites, rencontrées devant l'île de Razzoli
- Patrick, de Marseille, à l'Abbatoggia, pendant son tour de Sardaigne à vélo
- l'allemand propriétaire de surf-ski, à Santa Liccia, intéressé par nos bateaux.
- le couple de suisse-allemands, à l'Abbatoggia, en camping-car avec vélos et kayaks

Avec certains, nous avons tissé des liens d'amitiés, et nos rencontres auront peut-être une suite (Fernando, Chisato, Line, Gunn, Yves, Johane)

Johane & Yves

Johane & Yves

Chisato & Fernando
Chisato & Fernando

Chisato & Fernando

Line & Gunn

Line & Gunn

Logistique :
Chacun a fonctionné en autonomie sur son matériel de navigation (kayak et équipement) et de bivouac (couchage, repas, popote, etc ...)
Le fait d'avoir prévu une réserve de repas dès le départ nous a permis de partir très vite en rando.
Les repas lyophilisés ont rencontré la faveur de la majorité des participants.
François avait eu la bonne idée d'apporter son kayak translucide, ce qui a été un vrai plus lors des séances de rolls.

Santé :
Quelques petits bobos dus à des frottements de vêtement sur la peau ou à des épines d'oursins.
Nos 2 médecins ont été au top, comme d'hab !

Sardegna 2019, una nuova avventura : épilogue
Sardegna 2019, una nuova avventura : épilogue

Budget :
Pendant le séjour nous avons utilisé l'application Tricount pour gérer nos dépenses, très pratique pour avoir en temps réel un équilibre sur la participation de chacun.
Un grand merci à Jean-Jacques qui nous a fait une étude détaillée de notre budget.
Le montant total des dépenses s'élève à 4111 euros.
La dépense individuelle représente environ 650€ pour Annick, et 700€ pour les autres membres (le différentiel s'expliquant par la non-participation à certains restaurants).
Le détail s'établit comme suit :

Cliquer sur l'image pour agrandir.

Cliquer sur l'image pour agrandir.

Le poste de dépense le plus important a été le transport : ferry (22% u budget), location du fourgon (18%), carburant (15%) et péage (7%)
Vient ensuite le camping (21%) et les restaurants (16%)
Il est clair que la première semaine en bivouac ne nous a pas coûté cher (hébergement gratuit et nourriture importée)
Même si le budget aurait pu être réduit, 700€ pour 3 semaines en Sardaigne, tout compris, cela reste un bon plan !

Ambiance :
Globalement le groupe a bien fonctionné.
Chacun a apporté des compétences à la bonne marche du collectif.
Grâce à François, nous sommes devenus des spécialistes du ty punch !
Nous avons plutôt bien géré la météo et su adapter notre programme.
Quelques débats entre les partisans du bivouac à 100% et ceux du camping.
Pourtant, lors de la préparation, les deux options avaient été validées.
Nous avons aussi appris à mieux nous connaître. Trois semaines 24/24, c'est différent d'une rando sur un week-end.
Pour Paul et Jean-Jacques, c'était une première.
Pour Jean-Jacques et Annick, ce n'était pas toujours évident de trouver leur place dans les séances de rolls car ils sont moins familiers à l'exercice... mais notre maestro di roll  a réalisé son rêve : roller dans son kayak translucide dans l'archipel de la Maddalena (nous lui devions bien cela !)

En résumé, une très belle aventure maritime et humaine, dans des paysages à couper le souffle, dont nous nous souviendrons longtemps.
De belles rencontres et de belles histoires qui ne demandent qu'à se poursuivre ...

Merci à tous les participants pour ces beaux moments partagés.
Vivement le prochain projet ...

Vive le kayak !

Publié dans Rando Méditerranée

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S
Je dois dire que j'ai suivi une nouvelle fois avec un grand intérêt cette énième saga de Yanike et ses acolytes. Ma série de l'été s'achève, merci pour cette belle et longue compilation d'infos et d'images qui font du bien. Un peu triste d'être arrivé au terme de ce récit, mais je ne doute pas qu'il y en aura d'autres. Vive le kayak!
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P
Merci, Stéphane, pour ce sympathique retour. J'ai créé ce blog pour me souvenir, et pour partager. Le retour des lecteurs est toujours gratifiant ! Toutes les belles histoires ont une fin, mais tu as raison, il y en aura d'autres, car le kayak est un sport tellement enrichissant ;-))
J
Merci Pascal et bravo d'avoir si bien conté notre épopée sarde si riche en découvertes et en émotions ! Ce fût un grand cru que je suis heureux d'avoir partagé avec vous tous ...Grâce à toi nous pouvons faire l'économie de quelques cases de notre disque mémoire cérébral déjà bien encombré . Vive le kayak , vive les kayakistes de tous pays. A bientôt pour de nouvelles aventures ...
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P
Merci Jean, c'est un gros boulot ! mais c'est tellement plaisant de partager ;-))