BMRA : les Glénan en janvier, un paradis qui se mérite.

Publié le par yanike-kayak

BMRA : les Glénan en janvier, un paradis qui se mérite.

Vendredi 19 janvier 2024

 

Textes de Jean-Jacques Pierre, Jean-Marie Haw (alias Basilic) et Jean Drouglazet
Photos des rédacteurs.

Sevré de kayak depuis plusieurs mois en raison de problèmes de santé, je ne peux accompagner mes amis qui continuent à faire vivre l'esprit de la BMRA (Beg-Meil Roll Academy)  : roll groenlandais et randonnées kayak.
Ce vendredi 19 janvier 2024, Jean-Jacques, Basilic et Jean partent pour une balade dans l'archipel des Glénan.
Au cours de cette traversée, ils ont eu une décision délicate à prendre.
Je laisse les trois acteurs nous raconter leur histoire.

Jean-Jacques :

"Les Glénan en Janvier est un petit rituel ou challenge que je me fixe depuis 5 ans.

En 2020 et 2021, faute de kayakistes de la BMRA disponibles j’ai dû faire cette navigation seul, en profitant à chaque fois d’un créneau météo exceptionnellement favorable et d’équipements de sécurité adaptés.

En 2022, 2023 et 2024  j’ai eu la chance de pouvoir faire cette navigation avec les collègues, dont le plus fidèle est le bien connu Jean, le seul kayakiste de la BMRA ayant « rollé » aux Lofoten.

Jean partage avec moi cette envie de relever ce petit défi hivernal, d’autres auraient bien aimés nous accompagner, notamment Pascal chez qui l’envie de se remettre dans son Kayak (remis à neuf) démange depuis pas mal de temps mais qui du fait d’une douleur à l’épaule doit gérer sa frustration de ne pouvoir naviguer.

Depuis notre sortie du 5 Janvier aux Moutons, la succession de coups de vent n’a pas permis d’envisager ce type de navigation à la journée, un créneau propice se présente néanmoins le vendredi 19 Janvier. Les applis météos nous annoncent un vent d’Est de 2 à 3 bft le matin passant au Sud Est l’après-midi en forcissant de 3 à 4 bft, avec une houle d’1m du Sud-Ouest. Ces prévisions météo me font privilégier une navigation sur Penfret, vent léger de travers le matin et de ¾ arrière pour le retour.

Je propose au groupe habituel une navigation avec pique-nique à Penfret, le rendez-vous étant fixé à la cale de Beg Meil à 9h pour un départ à 9h30 au plus tard, en Janvier l’amplitude de jour reste réduite et impose une gestion horaire un peu stricte. Je prévois d’être de retour pour 16h30 – 17h histoire de conserver une petite marge en cas de difficulté.

Basilic, puis Jean (qui a récupéré son Tiderace) se proposent pour m’accompagner.

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Vendredi matin, en quittant Quimper à 8h30 il faisait -5°, mon kayak était blanc de givre, par contre le temps était calme et le ciel bien dégagé.

En arrivant à Beg Meil la température était montée à -2° et hasard du timing, en arrivant place de l’église je vois la voiture de Jean déboucher à moins de 100 m devant moi et quelques dizaines de mètres plus loin celle de Basilic. Une arrivée de 3 destinations différentes avec un écart de moins de 10 secondes, ça c’est du timing, cela augure bien de cette belle journée.

Nous nous garons à la cale, à cette heure matinale et par ce froid, nous sommes bien les seuls. Nous allons sur la jetée pour voir et photographier le Soleil qui se lève derrière la pointe de Trévignon, quel moment magique ! Je craignais qu’il y ait un peu de brouillard ou brume sur la mer, mais l’horizon est complètement dégagé.

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Nous préparons nos Kayaks tout en échangeant sur nos dernières sorties et activités et embarquons à 9h27. Du fait de la petite houle qui s’écrase sur le sable et avec ce froid glacial, personne n’a envie d’entamer la navigation en étant mouillé, donc départ sur le sable après avoir « jupé » et en attendant la petite vague de la marée montante pour se mettre à l’eau en s’aidant des mains.

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Arrivée à la hauteur du Sémaphore de Beg Meil, appel rituel sur le canal 10 de la VHF pour signaler le départ de 3 kayakistes pour une navigation sur Penfret en précisant l’heure escomptée du retour. Avec ce contexte de navigation, il est toujours rassurant de savoir que nous pouvons à tout instant contacter le sémaphore.

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Bien que le cap soit facile à tenir au compas (plein sud), dès le départ nous pouvons deviner le phare de Penfret et le suivre en cap visuel, les premiers miles se déroulent sans problème, nous avons une petite houle de ¾ face avec un petit 3 bft d’Est.

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Basilic qui souhaite ménager ses épaules au démarrage nous demande de ralentir un peu l’allure, nous reprenons une navigation paisible avec les rayons du soleil qui nous réchauffe progressivement. A ce sujet, mon kayak étant un peu gelé au départ de Beg Meil, je constate rapidement que je n’arrive pas à utiliser la dérive, ce qui rend la navigation moins confortable car la petite brise et la houle qui arrivent de travers m’obligent à compenser légèrement en appuyant un peu plus mon coup de pagaie à droite.

J’aurais dû vérifier cela avant d’embarquer !

Après une petite heure de navigation, le léger réchauffement des rayons de soleil sur la coque fait son effet et j’arrive à débloquer et utiliser ma dérive, je suis toujours aussi impressionné de voir l’impact de quelques cm2 de dérive, la navigation devient tout de suite plus fluide.

Un peu avant 11h, étant plus ou moins à mi-parcours, nous décidons de faire une petite pause, les Moutons se détachent nettement à tribord. Dès que l’on arrête de pagayer on constate aussitôt une légère dérive vers l’Ouest, nous ne trainons donc pas trop et au bout de 10 mn, nous reprenons notre cap sur le phare de Penfret. Jean est à quelques centaines de mètres sur ma droite et Basilic légèrement en retrait derrière moi.

Après un petit 1/4h j’entends Basilic qui m’appelle pour me faire part de sa décision de faire demi-tour. Je le laisse me rattraper et échangeons sur ce qui motive sa décision. En fait sa douleur au bras est revenue et il ne se sent pas de continuer à naviguer encore 1h pour rejoindre Penfret et ensuite devoir gérer les 2h30 à 3h du retour.

Nous sommes coque contre coque et j’essaie de me rendre compte de la « gravité » de sa douleur et tente tant bien que mal de percevoir son état d’esprit (moral), car nous avons une décision collective à prendre, décision qui peut être lourde de conséquence. Le principe fondamental est de ne jamais laisser un collègue seul, le groupe doit rester groupé et soudé.

Avec Jean nous avons 2 solutions, soit nous rentrons avec Basilic sur Beg Meil soit au vu des multiples éléments du contexte discutés avec Basilic nous jugeons que nous pouvons le laisser repartir seul et nous poursuivons notre navigation sur Penfret.

Ci-dessous les réflexions qui ont amené à notre choix de continuer la traversée :

  • Basilic me confirme que sa douleur lui permet de naviguer à condition de ne pas forcer. Ayant eu l’occasion de naviguer avec lui lors de nos 3 jours de navigation à Belle île, que ce soit en naviguant ou aux bivouacs nous avons un peu appris à nous connaître et je lui fais confiance quant à l’appréciation qu’il a de ses capacités à rentrer.
  • Pour le retour, il aura des conditions favorables avec la houle et le vent soit de travers soit 2/3 arrière.
  • Il restera en visuel du Sémaphore de Beg Meil
  • Il a ses équipements de sécurité : VHF, fusées, pagaie de secours …
  • Du peu que j’ai pu en juger, son moral est bon et ne me semble pas appréhender ce retour seul.
  • La cale étant bien abritée, accoster et débarquer seul ne posera pas de problème, d’autant que la marée descend avec un coefficient de 53. Et pour charger son Kayak sur le toit de sa voiture, s’il le faut il pourra facilement trouver de l’aide.
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Nous décidons donc de continuer en le laissant retourner à la cale, mais je ne me leurre pas, si tout se passe au mieux, nous aurons pris la bonne décision, mais en cas de difficulté rien ne pourra justifier que l’on ait laissé Basilic retourner seul.

En naviguant j’ai beaucoup réfléchi à l’attitude de Basilic que j’ai trouvé exemplaire. En effet le risque dans une telle situation est que par amour propre (égo) ou que par désir de ne pas gêner les collègues on n’affiche pas sa difficulté, avec comme conséquence une prise de risque pour tout le groupe.

 

En reprenant notre navigation, avec Jean nous ne cessons de nous poser la question de la justesse de notre choix, nous ne sommes pas très sereins, d’autant plus que très rapidement le vent forcit et la houle se creuse un peu. Avec 2 à 3h d’avance, le vent est passé au Sud Est, d’ailleurs lors du 2ème arrêt nous avions constaté que nous dérivions sur l’Ouest, ce que l’on peut constater sur les traces de notre navigation.

Heureusement pour Basilic, ce changement de direction du vent devrait lui être encore plus favorable.

Après 1/4h, je décide de contacter Basilic à la VHF pour m’assurer que tout va bien. Là il me confirme que tout est Ok et qu’il a contacté le Sémaphore pour les prévenir du contexte et que la personne de quart lui a précisé qu’il le garderait en visuel. Comme cela avait été prévu au moment de se quitter nous confirmons le fait de se prévenir via nos mobiles lorsqu’il sera arrivé à la cale.

Avec Jean nous repartons rassuré par ces informations, avec les différentes dérives occasionnées par nos arrêts nous avons maintenant un cap Sud Est avec le vent et une houle de face, les crêtes des vagues blanchissent un peu. Jean qui n’a pas pris ses lunettes de soleil est gêné par la réverbération du soleil qui est maintenant dans l’axe de notre navigation.

BMRA : les Glénan en janvier, un paradis qui se mérite.
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A plusieurs reprises je me pose la question d’un changement de cap, en effet rejoindre Fort Cigogne nous permettrait de retrouver une houle et un vent de travers et donc une navigation plus agréable, mais je me dis que plus nous naviguons vers l’Est plus le retour sera facile avec un vent de ¾ arrière.

Il nous faudra encore une bonne heure de navigation soutenue pour rejoindre Penfret.

Au départ je prévoyais d’arriver au Sud de Penfret et de contourner l’ile par l’Est , mais au vu du contexte météo nous trouvons plus raisonnable de nous mettre à l’abri en accostant sur la plage à l’Ouest de l’île, plage qui est abritée du vent d’Est. Avec la marée haute, la petite crique au pied du phare n’est pas accessible, nous accostons donc au début de la grande plage.

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En arrivant, nous passons devant le bateau de la Gendarmerie Maritime qui est au mouillage devant la plage, « aurons-nous un contrôle aujourd’hui ?», mais on ne voit personne.

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Il est 12h30 quand nous accostons, bien content de nous dégourdir les jambes et nous réchauffer avec le repas.

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Pour la suite je passe la main (plume, clavier) à Basilic pour qu’il nous raconte comment il a vécu sa prise de décision ainsi que son retour et à Jean pour la suite de notre journée sur Penfret et notre retour sur Beg Meil."

Basilic :

"Ma décision de faire demi-tour :

 Après être repartis de la pause vers 11h17 après 1h45 de traversée, une douleur que j'avais ressentie à l'avant-bras 15 jours avant lors de ma dernière sortie kayak se réveille. 
Je me pause assez rapidement la question de continuer sachant que celle-ci n'était pas passée la dernière fois :
                - Nous sommes au 2/3 de la traversée.
                - Il nous reste 1h00 avant d'arriver et déjà pagayé 1h30,
                - Si je continue jusqu'à Penfret, j’accumulerai donc 4h30 de pagayage pour la suite (c'est trop et ne veut pas imposer un remorquage pour mes camarades, voire de ne pouvoir repartir de Penfret ) contre 1h30 à 2h00 si je fais demi-tour de suite.

 11h22: J'interpelle Jean-Jacques qui est juste devant moi, Jean est à 15 m sur sa droite pour leur dire que j'ai une douleur dans l'avant-bras et préfère faire demi-tour, ne pensant pas pouvoir cumuler la suite puis le retour.
  Ils me proposent tous les deux de faire le retour avec moi, je leur dis que ce n'est pas la peine et que ce serait dommage pour eux de ne pas continuer, dans ma tête le retour est fortement possible seul, la mer est belle, peu de vent et deux options sont possibles :
                  -  Soit rejoindre la côte au plus près, La Plage à l'Est de la Pointe de Beg Meil 1h00 de pagaie puis aller chercher mon VL à pied
                  - Soit si possible continuer jusqu'au port pour 1h30 totale.

 Je sais pour l'avoir déjà fait que je suis capable de le faire. Je leur dis que je peux rentrer seul malgré l’insistance de chacun.
De plus nous avons chacun une VHF, j'ai mes feux à main et mon portable à portée.

 Nous partons chacun de notre côté, après quelques minutes après avoir fait demi-tour en prenant comme azimut le sémaphore, je me dis qu'il faut le prévenir du fait que le groupe de trois est scindé en deux, l'un continuant vers Penfret et moi revenant à Beg Meil pour cause de douleur au bras droit.
  Le guetteur sémaphoriste prend en compte mon retour, me demande l'importance de la douleur, je lui réponds « rien de grave, je fais juste demi-tour par prudence », il me confirme la prise en compte et me dit qui veillera mon retour.
5 mn plus tard, JJ me contacte sur la VHF pour savoir si ça va et me dit qu’ils sont prêts à faire demi-tour, je lui dis que c'est OK, nous convenons de nous prévenir par texto de nos arrivées respectives, je lui dis aussi que le sémaphore est prévenu aussi.

 Durant le retour je préfère ne pas m'arrêter pour ne pas laisser refroidir mon avant-bras et ne pas pouvoir repartir et me focalise sur la pointe et mes choix : la plage à l'Ouest ou le port plus à l'Est.
A 400m de la pointe mon choix est fait : le port.
Passée celle-ci, la houle et le vent de 3/4 arrière chutent le final sera plus pénible, j'écourte un peu en m'arrêtant avant la cale plutôt qu'après, je contacte le sémaphore qui me confirme m'avoir vu passer. J'envoie dans la foulée le texto à JJ et voit qu'ils étaient arrivés à Penfret à 12h30.

Au final le retour m'aura pris autant de temps qu'à l'aller grâce en vent et à la houle favorable malgré un pagayage moins performant."

 

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Jean :

"Il est 12h 30.  Nous renonçons donc au contournement de l'île par le Nord Est et entrons par la passe de Pen an Men atterrissant sur la partie nord de la plage du Thonier.

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La marée est haute, débarquement assez aisé.
Ciel bleu azur, le lagon a des allures de Caraïbes mais pas les températures qui vont avec !

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L'air est vif  et le vent d'Est mord dès qu'on s'élève un peu.

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Nous choisissons une zone de rocher confortable pour nous défaire de nos tricots trempés et nous nous installons pour un déjeuner bienvenu : la vue sur l'Archipel est à couper le souffle !
Quelle chance nous avons !

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Je viens aux Glénan depuis mes 15 ans et j'ai toujours la même sensation de sérénité et de bonheur intense à être là.
Et aujourd'hui personne sur l'île. Un chalutier va traverser le lagon rentrant sur Concarneau, dans le ciel un avion nous survole; Jean-Marie aurait pu nous en donner les caractéristiques et la fonction.

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Il est bien rentré et nous en sommes soulagés, la décision de le laisser rentrer seul, quoique concertée et réfléchie, posait quand même problème mais ici pas de conséquence fâcheuse.
La Gendarmerie Maritime est donc au mouillage sur la tonne dédiée probablement pour leur pause déjeuner comme nous.

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Restaurés, réhydratés, il nous reste un peu de temps et nous optons pour une petite marche jusqu'au point culminant  (18m) de l'île :le phare  (22 m de haut allumé en 1838, automatisé en 1993).

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Nous redescendons vers le long bâtiment qui hébergeait les gardiens, longeons le magnifique mur d'enceinte puis traversons la ferme déserte et puis rejoignons la plage par le sud ouest au pied du centre nautique qui nous apparaissait à droite entre le phare et l' île amer Guéotec lors de la navigation de ce matin.

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Retour par la grande plage où nous trouvons quelques épaves, des coquillages, du maerl, or blanc des Glénan dont l'exploitation a cessé en 2011 et ....

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.... surprise, une noix de coco ouverte à la manière créole peut-être a-t-elle été transportée par le gulf-stream ? (je me souviens que sur l'île de Canna en Ecosse une noix de coco trônait en bonne place dans le petit écomusée de l'île, trouvée elle aussi sur l'estran en provenance des Antilles !

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L'épave du thonier qui a donné son nom à la plage a presque disparue, ne restent que quelques bordées émergeant du sable.

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Notre virée à terre se termine, l'heure est venue de quitter ce petit bout de paradis, pas le temps de passer à Guiriden que j'adore (nous y avions pique niqué l'an dernier dans un froid polaire)
La Gendarmerie appareille aussi, mettant le cap sur Concarneau.

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14h ! Faut respecter le programme, nous levons le camp, cap au Nord.
Au début protégés par l'île nous partons d'un bon rythme puis nous nous trouvons plus exposés à la houle et au vent que nous avons par le ¾ arrière, fort heureusement.

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Nous mettrons entre 2h30 et 3 h pour le retour, Jean Jacques contacte le sémaphore en m'attendant à la pointe.

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Au total :  

  • défi relevé une nouvelle fois
  • 2 heures au paradis des Glénan
  • 6 heures à pagayer

Nous reviendrons avec Jean Marie  … et nos autres amis kayakistes.

VIVE LE KAYAK aux GLENAN, un PARADIS qui se mérite"

La distance parcourue est de 17,7 milles nautiques, pour une durée de navigation de 5h36.

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Publié dans Rando Bretagne

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G
Bonjour,<br /> <br /> Bravo pour ce compte rendu qui au delà de faire rêver, est très instructif en matière de gestion d’un « incident » et aussi au sujet des informations sur le thonier, le maerl, et la noix de coco.<br /> <br /> A bientôt,<br /> Jean-Luc
Répondre
P
Jean-Luc, Pascal .... merci pour vos messages ;-))
E
Super les gars. Beaucoup de courage de votre part, mais le plaisir devait être immense salutation à tous et j’espère à très bientôt. Pascal de Rochefort