Sardegna 2019, una nuova avventura - Chapitre 4 : à la découverte des merveilles du Golfe d'Orosei (4)
Sardegna 2019, Chapitre 4 : à la découverte des merveilles du Golfe d'Orosei (4)
Vendredi 24 mai 2019
Les photos non signées Pascal J - Yanike Kayak sont de Jean Drouglazet.
Un nouveau jour se lève sur Cala Cartoe.
Les rayons du soleil modifient au fil des heures les couleurs des falaises et des roches.
Après une nuit de repos et un bon petit déjeuner, nous embarquons vers 8h45, cap vers le nord.
Mes sangles vont être utiles pour transporter les kayaks chargés.
Jusqu'au repas de midi, nous allons parcourir une distance de 10,1 milles nautiques.
Après le calcaire très blanc au sud, nous longeons une côte de basalte très sombre au nord.
Après la Cala Osala di Dorgali, nous entrons dans une marina entourée de digues de pierres.
Très peu de bateaux y trouvent refuge actuellement, nous sommes trop tôt dans la saison.
Nous longeons ensuite la plage d'Osalla, longue étendue de sable (presque cinq kilomètres), dorée et mince, protégée et délimitée par des falaises sombres.
À l'arrière, une belle pinède, idéale pour trouver de l'ombre.
Parallèlement à la plage, le ruisseau Osalla est traversé par des ponts.
Sur la plage, quelques restaurants et bars, qui proposent transats et parasols.
Ses eaux sont transparentes et d'un bleu changeant en raison des jeux de lumière créés par le soleil qui se reflète sur le fond marin.
Le vert de la dense végétation sur les hauteurs qui bordent la plage ajoute encore une couleur au tableau.
Sur notre droite, nous découvrons au loin une immense carrière de marbre à ciel ouvert qui mord le flanc des montagnes, près d'Orosei : c'est elle qui a permis à la ville de connaître des années de boom économique.
Jean fait une pause afin de se protéger du soleil ardent.
Nous rentrons ensuite dans la Marina d'Orosei.
Très peu de bateaux là encore.
Nous sommes ici dans le royaume du semi-rigide et du bateau à moteur.
Nous continuons notre balade le long de la plage, sur laquelle sont installés par endroits des forêts de parasols multicolores.
Le relief change, nous laissons les hautes montagnes derrière nous.
A l'extrémité de la plage, nous entrons dans l'embouchure de la rivière Cedrino
Nous naviguons jusqu'au premier pont et faisons demi-tour.
Nous poursuivons notre route le long d'une côte rocheuse, pas très haute, et de couleur sombre.
Il y a très peu d'endroits pour débarquer.
Vers 12h15, après le passage d'une pointe, nous arrivons en vue d'une très belle plage, la Cala Fuile e Mare.
Nous débarquons et prenons le pique-nique sous une pinède à gauche de la plage.
Cette Cala Fuile e Mare ressemble à une plage presque sauvage, caractérisée par un sable fin et clair, baignée par des eaux cristallines d'une mer enchanteresse aux couleurs chatoyantes et un fond peu profond et sableux.
Sur cette plage, il faut marcher longtemps pour perdre pied.
Nous consultons la météo, elle annonce une dégradation du temps en fin de semaine avec notamment un fort épisode de pluie sur 2 à 3 jours..
Nous estimons qu'il faudra environ quatre heures pour rentrer à Cala Gonone.
Nous décidons donc de rechercher un endroit pour bivouaquer ce soir, et demain, nous mettrons cap au sud vers Cala Gonone.
Nous reprenons la mer vers 14h30 pour une navigation de 6,8 milles.
Les villas sont de plus en plus nombreuses, et souvent bien cachées dans la végétation.
Certains bénéficient de plages privées.
La roche s'éclaircit ...
... au détour d'un rocher, nous découvrons de belles criques ...
Les eaux sont limpides et cristallines, les figuiers de Barbarie et les palmiers nains poussent jusque près de la plage.
Nous repérons quelques clubs de vacances, et on devine qu'en plein été la vie nocturne doit être très animée.
A certains endroits, nous remarquons une couche épaisse de posidonies.
Nous scrutons la côte à la recherche d'un endroit pour bivouaquer...
Ici, la pinède est urbanisée (lampadaires)
La navigation est très agréable sur cette eau limpide et cristalline
Les mouvements de la mer ont parfois tendance à lacérer les feuilles mortes de posidonies et à les regrouper en boules de la taille d'une balle de ping-pong ou de tennis, nommées aegagropiles que l'on retrouve fréquemment sur les plages.
Ces aegagropiles sont ici nombreuses dans l'eau.
Jean, qui a trouvé une raquette, a imaginé avec Paul un nouveau sport : le kayak-tennis (avec Paulo), à ne pas confondre avec le kayak-polo !
A la pointe rocheuse de la Cala Ginepro, Jean fait une photo souvenir sur l'eau :
Après la plage de Curcurica, nous entrons dans un cours d'eau entre deux falaises.
Celui-ci nous mène vers l’étang de Sa Curcurica (qui signifie en sarde «la poule d’eau»).
Il a pour toile de fond les collines de granit rose abruptes couvertes de forêts de pins et de garrigues méditerranéennes.
Dans ces eaux vivent une grande variété d'oiseaux migrateurs et non migrateurs: du cormoran à l'aigrette, du héron au flamant rose, ou le martin-pêcheur. On y trouve également des amphibiens et des reptiles, tels que le crapaud émeraude, la rainette sarde, la tortue d'eau.
Demain, nous repartons vers le sud, nous avons repéré de beaux endroits pour bivouaquer, mais nous avons un doute sur le fait que ceux-ci assurent notre tranquillité.
Nous décidons donc de revenir à Cala Fuile e Mare, ce qui nous permet aussi de gagner du temps sur la navigation de demain.
Il n'y a pas de vent, ce retour se réalise dans une atmosphère incroyable, dans un tableau de couleurs (bleu, émeraude, turquoise, ...) qui se confondent.
Nous débarquons vers 17h10 et profitons de l'endroit.
Annick aide deux allemandes à plier leur abri Quechua.
Nous mettons en oeuvre notre rituel quotidien : apéro ty-punch, repas, recherche d'un endroit pour dormir.
Les formules de couchage peuvent varier d'un jour à l'autre, en fonction de l'environnement.
Voilà donc une nouvelle journée qui se termine. Nous avons parcouru 16,9 milles et changé d'environnement par rapport aux jours précédents.
Après les hautes falaises et grottes marines, nous avons découvert un paysage plus urbanisé, où certains ont trouvé leur coin de paradis.
Le soleil se couche.
Demain nous repartons vers Cala Gonone, pour clore le chapitre du Golfe d'Orosei.
A suivre ...