La joyeuse équipée de 9 kayakistes finistériens en Corse - Chapitre 8
La joyeuse équipée de 9 kayakistes finistériens en Corse.
15 septembre : vers les Sanguinaires
Texte et photos de Jean Drouglazet.
Ce matin la houle est très forte et on se pose des questions pour le départ
Jean-Yves décide de tenter une simulation et s'en tire fort bien
nous passerons donc chacun à notre tour ,,
sauf Karine et Julien qui ont décidé de rester craignant que ce ne soit trop compliqué en K2, et donc de retourner chercher le fourgon et de nous rejoindre par la route aux Sanguinaires (le patron du bar où il irons prendre leur petit déjeuner leur proposera gentillement de ramener Julien au camping )
A 8h le départ va être un peu rock and roll mais plutôt réussi pour tous
on se retrouve au large bercé par une forte mais plaisante houle
Anna a un petit problème avec son siège qui sera vite réglé par Jean-Yves
et c'est reparti
On passe le Capo di Feno avec sa tour gênoise où la mer est nettement plus agitée comme au passage de tous les caps
Vers 9h 45 «conciliabule »
Nous entrons dans l'anse de Minaccia
Vers10h15, halte sur un petit bout de plage repéré par Yvette sur la carte (avant la grande plage de Minaccia)
on prend notre temps, bain, on casse croute, je fais une petite balade sur le chemin côtier
là bas au loin dans le sud ouest les Sanguinaires, notre but de la journée
Alors on retourne au large.
Et nous approchons doucement des îles Sanguinaires qui se profilent à l'horizon depuis ce matin
La houle est très forte mais nous ne renonçons pas à les contourner par l'ouest où la mer va être vraiment très impressionnante, mais personne ne dit mot et nous passons sous le vent après un bord de vent et de mer dans le dos, avec des surfs de ouf !
Tout à coup, je vois Jean-Yves venir à ma rencontre, il me demande « où est Yvette ?» Je lui dit elle était derrière moi il y a quelques minutes, mais pas d'Yvette à l'horizon et il repart au delà de la pointe pour la chercher, pendant que je rejoins les autres pour les prévenir et les faire attendre.
Avant de faire la liaison je vois Yvette sur bâbord entre la côte et nous !
Ouf elle s'est en fait glissée dans une petite passe avant la pointe coupant notre trajectoire. C'est la deuxième fois que nous tentons de la perdre mais c'est encore raté !
Sous le vent des îles la navigation est plus confortable. Nous traversons le petit port de l'île principale avec ses voiliers au mouillage et la vedette qui y débarque les touristes...
C'est aussi un havre pour une colonie de cormorans.
avec Jean nous longeons la côte puis franchissons le goulet séparant les îles, poussés par un fort vent, puis bientôt Jean va apercevoir Karine et Julien qui nous ayant repérés depuis un moment en randonnant autour de la pointe sur le chemin de Parata, nous attendaient. Ils nous indiquent une cale un peu plus loin sur la route d'Ajaccio où nous allons débarquer fourbus mais ravis de cette mémorable navigation
Nous nous arrêterons ensuite dans un bar, le Texas bar, pour une bière bien méritée et faire le point pour la suite.
Nous décidons de retourner sur la côte pour bivouaquer et rejoignons la plage de St Antoine sur la commune de Capigliolo où nous nous installons au creux de la dune et nous aurons un superbe coucher de soleil, avec pour Annick l'éphémère rayon vert.
A suivre...