Corsica 2021, la beauté, essentielle, de la nature - Chapitre 15 : De Bonifacio à Piantarella
Corsica 2021, la beauté, essentielle, de la nature - Chapitre 15 : De Bonifacio à Piantarella
Samedi 12 juin 2021
Les photos non signées Pascal J - Yanike Kayak sont de Jean Drouglazet.
Calanque de l'Arinella, Bonifacio.
La brume recouvre encore les falaises de Bonifacio ...
... mais notre piscine naturelle est toujours aussi belle.
Nous partons vers le port de Bonifacio, le ciel commence à s'éclaircir.
A tribord, la calanque de la Catena, dans laquelle le mouillage est autorisé.
Et voici Bonifacio, cachée derrière ses immenses remparts et fortifications.
Pas de vent, le soleil qui réchauffe l'atmosphère, cette arrivée dans le port est magique !
Bien abrité des vents et des courants, ce port est l'un des plus importants de l'île.
Il accueille de nombreux bateaux de pêche, de plaisance, des ferries à destination de la Sardaigne toute proche et des bateaux de croisière pour des sorties à la journée, et offre une vue remarquable sur la gigantesque forteresse de la Haute-Ville.
Jean-Yves vient en pèlerinage devant la terrasse sur laquelle les kayakistes du club de Plouhinec avaient bivouaqué en 2017.
Nous visitons le port, puis nous accostons à un ponton.
Nous nous installons à la terrasse d'un café tout proche pour prendre notre petit-déjeuner.
Elle n'est pas belle, la vie ?
Après cet intermède, nous reprenons la mer et sortons du port.
Nous parcourons les 1,5 km qui nous mènent à la sortie du goulet.
Nous sortons à bâbord, et reprenons dans l'autre sens la route réalisée hier.
Nous croisons un bateau à l'architecture futuriste.
Nous voici au pied de l'escalier du Roi d'Aragon (voir article précédent).
Nous admirons la ville sous un autre point de vue.
... et retrouvons le Grain de Sable, le rocher le plus célèbre de Bonifacio.
La partie qui émerge de l’eau est haute d’une quarantaine de mètres environ.
Sa partie supérieure est recouverte d’une maigre végétation persistante. Il est aussi le paradis des oiseaux de mer.
En raison de ses proportions massives mais harmonieuses, les Bonifaciens l’avaient surnommé « u Diu Grossu » (le Gros Doigt ou le « Pouce »).
Ce beau rocher est une propriété privée.
Elle appartient en indivis à la famille Serafino de Bonifacio qui n’avait jamais voulu la céder au Conservatoire du Littoral en même temps que le plateau de Campu Rumanillu du haut duquel il s’est vraisemblablement détaché il y a plusieurs siècles.
Nous ne nous lassons pas de cette balade côtière, au pied des falaises, à la recherche de chaque trou, chaque faille, chaque grotte ...
Le décor est fabuleux !
Et nous avons la chance d'avoir cette météo clémente pour profiter du site.
Nous revenons dans la grotte de l'Orca ...
... où nous débarquons pour nous baigner et faire quelques rolls.
Un local sur son jet-ski, accompagné de son fils, nous rend visite.
Nous échangeons quelques mots.
Nous repartons vers la Capo Pertusato et le "Gouvernail de la Corse" (voir article précédent)
Nous retrouvons les belles demeures de la pointe de Sperone.
... et mettons le cap sur l'île de Piana.
Étant pratiquement déserte, sa nature est restée intacte. Arriver sur cette île, c’est mettre les pieds dans un lieu où seule la nature est maître.
Nous accostons au sud de l'île pour pique-niquer.
Jean-Yves propose d'installer son tarp pour nous protéger du soleil ... très bonne idée !
Nous reprenons la mer et contournons l'île par l'Est.
Entre Piana et Piantarella, nous arrivons sur une mer magnifique avec une bande d’eau turquoise.
Piana est surnommé la "petite Caraïbe".
Ce lagon est un paradis pour les pratiquants de kite-surf ou de planche à voile.
Nous terminons cette randonnée en débarquant sur la cale de Piantarella.
Nous allons récupérer nos voiture au camping des Iles, puis nous transférons notre matériel.
Rinçage, douche, courses, repos, tel est le menu de la soirée.
Nous avons parcouru 8,20 milles nautiques.
Une petite balade, mais dans un site exceptionnel !
Dernier événement : vers 23h50, le hamac de Jean se déchire, provoquant sa chute.
Heureusement, l'homme est solide, et n'aura pas de séquelles, il finira la nuit dans sa tente.
A suivre ...