Saint-Cast-Le-Guildo - Port-Picain (Cancale)

Saint-Cast-Le-Guildo - Port Picain (Cancale)

Samedi 13 mai 2017:

(les photos non signées Pascal J - Yanike Kayak sont de Jean Drouglazet)
Sur une idée de Jef, nous avons prévu de faire un tour de Bretagne en kayak en juillet prochain.
Jef a prévu deux week-ends d'entrainement, afin que les participants puissent mieux se connaître, et testent leur endurance sur de longues distances.
Nous nous retrouvons donc, en début d'après-midi, au sud-est de la pointe de l'Isle, à Saint-Cast-Le-Guildo.
Didier, Jean-Yves, Jean, Erwan et votre serviteur (Pascal) ont répondu à l'invitation de Jef.
Dave Adamson, qui habite en Angleterre, n'a pu se joindre à nous, à cause de la distance.

Nous embarquons à la cale Canevez, au nord du port, pour une balade vers Port PIcain, à Cancale.

Nous parcourrons 37 milles en 2 jours (merci Erwan pour le tracé complet)

La mer est belle, le soleil est au rendez-vous, le vent atteint un bon force 4 beaufort.

Jef, qui teste son nouveau kayak Explore L chargé, s'aperçoit que celui-ci est trop ardent.
Il fait une halte sur l'île Agot pour répartir différemment le chargement en mettant plus de poids dans le caisson arrière.
Jean-Yves joue les sauveteurs en récupérant un bidon étanche perdu par un kayak sit-on-top qui vient d'accoster sur l'île.

Le vent forcissant, j'en profite pour utiliser ma voile.
La petite houle me permet de me lancer dans quelques surfs grisants.

Nous laissons la cardinale Nerput à bâbord et mettons le cap sur le phare du Grand Jardin.

Erwan et Jef hissent aussi les voiles pour profiter du vent portant.

Nous arrivons au pied du phare du Grand Jardin.
Sa construction débuta en 1865, et son feu à huile fut allumé en 1868.
Détruit en 1944, il fut reconstruit et rallumé en 1950.
La porte d'entrée est à une dizaine de mètres de hauteur, que l'on gravit en empruntant une échelle métallique, fixée sur la paroi du phare, haute de 42 mètres.
Sur la façade, nous apercevons la sculpture de Neptune.
Ce phare est automatisé depuis 1982.

Nous faisons une petite pause en s'abritant du vent, puis nous repartons vers l'île de Cézembre.

20000 bombes ont été larguées sur l’île de Cézembre lors de la Seconde Guerre mondiale, créant plus de 2000 cratères.
Propriété de l’État, elle est gérée par le ministère de la Défense et va passer dans les mains de Conservatoire du littoral.
Seule la plage est aujourd'hui accessible au public.
Un projet de déminage a été mené début 2017 afin d'aménager un sentier d'environ 600 mètres sur sa partie ouest.
Sur l'île, un restaurant est ouvert pendant la saison estivale.

Nous réembarquons et mettons cap à l'Est vers le fort de la Conchée.
La Conchée est un fort militaire, construit sur un îlot rocheux s’élevant à 32 m au-dessus de la mer.
Il fut construit sous l’impulsion du roi Louis XIV, qui chargea l’architecte militaire Vauban d’inspecter les défenses des façades maritimes du Royaume en 1689.
Dès 1690, Vauban charge donc l’ingénieur Siméon de Garengeau de construire plusieurs forteresses à Saint-Malo, dans le but de s’opposer aux attaques des navires anglais.
Vauban eut l’audace de faire construire sur une tête de rocher le fort de la Conchée, qui restera l’une de ses plus belles réalisations.
En 1988 une association,"La Compagnie du Fort de la Conchée", fut créée dans le but de restaurer ce fort.

Nous passons au large de la pointe de la Varde, l'île du Grand Chevreuil, et la pointe du Meinga.
En cette fin de journée, les couleurs en mer sont magnifiques.

Nous apercevons le sémaphore de la pointe du Grouin.
Au Nord-Est nous voyons le Mont Saint-Michel.

Nous mettons cap au Sud et passons entre la pointe du Grouin et l'île des Landes.
Celle-ci est une réserve biologique abritant la plus importante colonie de grands cormorans de la région.
On y trouve aussi des tadornes de Belon et des huitriers-pies.
 

Nous longeons la pointe du Grouin.
Quelques pêcheurs profitent des dernières heures du jour.

Après la pointe du Chatry, Didier croit reconnaître notre destination, l'auberge de jeunesse de Cancale.
Jef pense que celle-ci se situe plutôt après la prochaine pointe, la pointe de la Chaine.
Une vérification sur ma tablette confirmera la bonne intuition de Didier.
Le courant étant de plus en plus fort, et contre nous, nous faisons un bac à travers les bateaux au mouillage pour atteindre notre cale de débarquement.

Vers 21h30, nous débarquons à Port Picain.
Nous transportons nos kayaks sur la pelouse devant l'auberge, et nous nous installons.
Jef a réservé 2 chambres.
L'une accueillera les 4 ronfleurs, et l'autre les 2 supposés non-ronfleurs.
La soirée se termine autour d'une choucroute préparée par Jef, arrosée de quelques bières.
Ambiance conviviale, alimentée par notre passion pour le kayak.
Ainsi se termine cette belle journée d'entraînement pour notre prochain tour de Bretagne.
A suivre ...