Le kayak et son équipement
Le kayak et son équipement :
Kayak :
Je navigue sur un Tiderace Xplore M.
C'est un kayak de randonnée, rapide et très marin, d'une longueur de 5,30 m et large de 53 cm pour un poids de 25 kg.
Il est équipé de 2 trappes ovales, une trappe ronde à l'arrière de l'hiloire et une trappe de jour.
Le siège, confortable, et les cale-cuisses font que l'on s'y sent bien calé. Les cale-pieds sont facilement réglables en navigation.
Equipement :
J'ai équipé mon bateau de différents accessoires, afin d'être conforme à la Division 240 (D240), qui précise la réglementation des "embarcations propulsées par l'énergie humaine".
Plaque signalétique :
la plaque signalétique du constructeur précise la distance maximale d’éloignement d’un abri définie par le constructeur, la conformité aux conditions d’homologation et un numéro de coque (comme le numéro de châssis d’une voiture) qui n’est pas le numéro d’immatriculation.
Immatriculation :
L'immatriculation est obligatoire pour les navigations entre 2 et 6 milles d'un abri, et possible pour les navigations jusqu'à 2 milles d'un abri.
Cette immatriculation est réalisée auprès des Affaires Maritimes, qui attribuent un numéro qui figure sur la carte de circulation (c'est comme la carte grise d'une voiture).
Compas de route :
J'ai installé sur le pont un compas de route de marque Silva 70P.
Il permet une lecture horizontale et verticale et est équipé d'une ligne de foi centrale facilitant la lecture du cap d'un coup d'œil.
Dispositif d'assèchement :
Pompe à main :
J'utilise un modèle de chez Plastimo, qui a un débit suffisant, et que je fixe à l'intérieur du cockpit.
Eponge :
Très pratique dans un kayak ponté.
Je préfère la combinaison pompe + éponge que l'écope, qui est moins efficace.
Les modèles proposés dans les rayons auto des grandes surfaces font très bien l'affaire.
Dispositif permettant, suite à un chavirement, de rester en contact avec le flotteur, de remonter sur le kayak et de repartir :
Ligne de vie :
Le kayak est équipé d'une ligne de vie sur son pourtour.Celle-ci permet des points d'ancrage pour le bout de remorquage.
Paddle float (ou flotteur de pagaie) :
J'ai opté pour le modèle proposé par Hikosport.
C'est un modèle en mousse qui ne nécessite pas de gonflage, sa mise en oeuvre est plus rapide qu'un paddle-float gonflable.
Dispositif permettant le remorquage :
Après avoir pendant quelques années utilisé des bouts de remorquage fabriqués par mes soins, je me suis équipé d'une ceinture de remorquage avec boucle de largage rapide, modèle Ocean Pro.
Cela me permet de libérer le pont du kayak, et d'avoir un système très rapidement opérationnel.
Il est composé d'une corde flottante de 10m (en 6mm) avec un amortisseur de choc et un mousqueton en plastique résistant pour éviter la corrosion.
Un anneau en D sur la ceinture permet d'attacher une corde courte pour rester bord à bord avec le kayak en détresse.
J'utilise en complément un bout court, aux extrémités duquel j'ai fixé un mousqueton winchard.
Ce boot est croisé et fixé aux lignes de vie, ce qui me permet d'avoir un système rapidement opérationnel pour réaliser un remorquage court.
Moyen de repérage lumineux :
J'ai choisi la lampe de secours E+Lite de chez Petzl.
Ses 5 modes d'éclairage permettent d’être vu et de se signaler en situation d’urgence. Pour celle-ci, la Led rouge permet d’être vu de loin (300 m pendant 30 heures).
Son éclairage est performant, 26 lumens jusqu'à 29m en lumière blanche.
Elle est étanche à -1m pendant 30 mn.
Elle est ultra-compacte et ultra-légère (27g)
Pour compléter, je prends des bâtons lumineux étanches (cyalume).
Ils peuvent éclairer pendant 12 heures.
Pour la navigation entre 2 et 6 milles, il faut prévoir en plus :
- 3 feux rouges à main automatiques
A utiliser avec précaution, tenir penché pour éviter les projections de poudre sur les mains.
Cet engin pyrotechnique est sensé guider les sauveteurs, contrairement aux fusées de détresse qui servent à indiquer sa position. Une fois déclenché, le feu à main d’un kit de survie produit un feu rouge ou orange d’une durée de 60 secondes (il est donc très important de ne le déclencher que lorsqu’on est sûr de voir les sauveteurs approcher).
Tenir le feu à bout de bras et se protéger les yeux, étant donné que la lumière éblouissante et les projections incandescentes pourront les agresser.
- un miroir de signalisation
Il permet de refléter la lumière du soleil afin d'attirer l'attention d'un autre navire.
Mode d'emploi : Avant tout s'assurer que la surface du miroir est sèche et propre.
1 - Tenir le miroir devant l'œil, la face noire tournée vers le visage. Diriger la tache lumineuse sur un objet proche quelconque.
2 - Chercher la position du reflet à travers le trou central. Un tache rouge brillante apparait alors dans cette direction, cette tâche indique la direction de la visée.
3 - Sans quitter de l'oeil cette tache rouge, donner de petits mouvements au miroir, afin d'envoyer des éclats lumineux dans la direction désirée. Quand la tache rouge couvre le point visé ou le sauveteur le miroir est en bonne position.
Balayer l'horizon avec la tache rouge, même si aucun sauveteur n'est en vue, car les éclats sont visibles à plusieurs kilomètres.
- Moyen de signalisation sonore :
- une corne à brume
J'utilise la mini trump de chez Plastimo.
Elle fonctionne par vibration d'une fine membrane plastique remplaçable par n'importe quel film plastique fin et peut produire jusqu'à 100dB.
Elle présente l'avantage d'être légère, et de flotter.
- un sifflet
- Un émetteur récepteur VHF, d'une puissance minimale de 5W, étanche, qui ne coule pas lors d'une immersion, et accessible en permanence :
Mon choix s'est porté sur la VHF portable ICOM IC-M35.
Elle remonte à la surface et continue de fonctionner en cas de chute dans l'eau.
Elle permet d'ajuster automatiquement le volume en fonction de l'environnement.
Son micro différentiel permet de filtrer le bruit ambiant et ainsi d'optimiser la qualité des conversations.
- Carte marine de la zone de navigation :
Je la place dans un porte-carte étanche Sealine, que je peux fixer sur le pont (format A3)
- RIPAM :
Règlement International pour Prévenir les Abordages en Mer
La réglementation stipule que le kayakiste doit avoir à bord un résumé textuel et graphique (éventuellement sous forme de plaquette autocollante) du :
1) du Règlement international pour prévenir les abordages en mer (RIPAM),
2) des Règles de balisage de la zone fréquentée.
Ce document peut être télécharger sur le site de CK/Mer.